En 50 ans, l’Aéroport du Golfe de Saint Tropez a pris une dimension que nul n’aurait imaginé à l’époque, au point de devenir un modèle économique majeur pour la presqu’île de Saint Tropez. Et au point de faire oublier le petit aérodrome de campagne d’antan qu’il était à sa création en 1964.
Qui n’est jamais resté coincé des heures entre Saint Tropez et Sainte Maxime en période estivale en voulant aller prendre l’avion à Nice, à Toulon ou à Marseille ? Ceux qui prennent leur avion à l’aéroport de la Môle (près de Cogolin, Grimaud et Saint Tropez). Cet aéroport est clairement un outil de désenclavement du Golfe de Saint Tropez. Encore faut-il en avoir les moyens.
Les dirigeants de « l’aéroport du Golfe de Saint Tropez » s’en félicitent : « Il s’adresse à une clientèle haut de gamme qui souhaite rejoindre, au plus vite, l’une des plus belles presqu’îles du monde et un lieu de villégiature couru du monde entier, fréquenté par plus d’un million de touristes chaque année ».
Avec sa piste unique de 1190 mètres, cet aéroport est l’un des plus petits aéroports internationaux du monde. Mais son volume de trafic semble ne rien avoir à envier aux plateformes d’aviation mondiales : « Avec une moyenne de 8000 mouvements avions et hélicoptères par an, il a fidélisé ses visiteurs grâce à un accueil à la carte soigné dès l’atterrissage et un élargissement de ses prestations haut de gamme. L’été, il assure 3 connexions commerciales régulières : Nice par hélicoptère, Genève et Sion en Suisse par avion. Disposant d’une capacité parking avions de 10 500 m2 bitumés plus 11 300 m2 en herbe pour les petits appareils et les hélicoptères, l’aéroport a une clientèle de privés qui possèdent une propriété dans le Golfe ».
Il s’agit donc d’un Aéroport international, qui est placé sous la surveillance et les contrôles de la gendarmerie, des douanes et bien sûr l’aviation civile. De taille humaine, proche de 15 à 45 minutes des grands centres d’affaires de la région, il est très apprécié de la clientèle d’affaires. Pour preuve de l’intérêt grandissant de cet aéroport : en juillet 2013, Aéroports de la Côte d’Azur (ACA) a même acquis 99,9% des actions de l’Aéroport du Golfe de Saint Tropez. Un pari sur l’avenir ou une opportunité sur le présent ?